Lancement à Ottawa de l’initiative sur les femmes en médecine régénérative au Canada
Il est bien documenté que les femmes occupent moins de rôles de leadership et obtiennent moins de reconnaissance que leurs homologues masculins dans presque tous les secteurs professionnels, y compris les sciences. L’une des façons de combler cette lacune pourrait être de faciliter un plus grand réseautage et des possibilités de mentorat. Dans cet esprit, le 12 novembre, le Réseau de cellules souches, avec l’appui de l’Institut ontarien de la médecine régénératrice (OIRM), de BCRegMed et de ThéCell, a organisé un déjeuner pour les femmes en médecine régénérative qui a servi de tremplin pour de futurs réseaux, occasions de mentorat et initiatives visant à célébrer et à appuyer les femmes en médecine régénérative.
Environ 75 personnes étaient présentes, dont la majorité était des stagiaires, et 18 chefs de file invités se sont joints aux discussions en tables rondes qui se sont déroulées dans toute la salle. La directrice générale et chef de l’exploitation du RCS, Cate Murray, a donné le coup d’envoi de l’événement inaugural et a présenté la conférencière principale, Leanna Caron.
Mme Caron dirige une entreprise mondiale dans le secteur de la médecine régénérative et elle est également présidente de Patinage Canada. Au cours de sa présentation, elle a décrit son cheminement de carrière et son ascension vers le succès tout en soulignant les différents défis qu’elle a dû surmonter en tant que femme d’affaires. Mme Caron s’est hissée au sommet grâce à sa détermination et à sa volonté de prendre des risques, repoussant sans cesse les limites de ce qu’elle croyait être capable de faire. Pour elle, le succès « peut être atteint de deux façons : en étant passionné par ce que l’on fait et en ayant les bons moteurs pour le succès ».
Les expériences et les conseils personnels de Mme Caron ont servi de toile de fond jusqu’à la fin de la discussion, pendant laquelle les stagiaires en début de carrière ont profité de l’occasion pour se renseigner et discuter avec les chefs de file présentes à leurs tables. Au cours de la période de discussion, les participantes ont partagé les occasions qu’elles ont eues en tant que femmes, par exemple, lorsqu’elles ont été exposées à de grands modèles féminins dans le domaine et lorsqu’elles ont dû relever certains défis, notamment lorsqu’elles n’étaient pas prises au sérieux, lorsqu’elles étaient sujettes à une microgestion et lorsqu’elles avaient moins de possibilités que les hommes. En fin de dialogue, les participantes ont discuté des ressources qui pourraient aider les femmes en médecine régénérative, comme l’accès au mentorat, le perfectionnement professionnel et une conversation plus ouverte.
Le déjeuner de réseautage a fait l’objet d’excellents commentaires. Par exemple, Marissa Lithopoulos, stagiaire appuyée par le RCS et l’OIRM au laboratoire Bernard Thébaud de l’Hôpital d’Ottawa, a déclaré : « il s’agissait d’un nouvel ajout fantastique aux réunions Till et McCulloch de cette année! J’ai surtout aimé entendre les expériences des femmes sur le terrain, les défis qu’elles ont dû relever, ainsi que la façon dont elles ont surmonté ces défis pour réussir leur carrière. Ce n’est que le début d’une conversation importante ».
Les discussions et les commentaires serviront à l’élaboration d’un programme à long terme visant à assurer la mise en place d’une culture d’accueil et d’inclusivité au sein de la communauté de la médecine régénérative du Canada.