Le cheminement de carrière en recherche n’est peut-être pas toujours évident, mais il contient certaines caractéristiques communes : trouver un groupe ou un laboratoire qui vous permet d’explorer et d’apprendre, de faire de la bonne recherche et de rédiger des articles remarquables. Cependant, pour se distinguer des autres, les stagiaires doivent souvent aller au-delà de cette liste essentielle. Au cours des 18 dernières années, le Réseau de cellules souches a aidé plus de 2 500 stagiaires à y arriver grâce à des activités de recherche, des ateliers, des cours, des conférences et la participation à divers comités.
La Dre Sepideh Abbasi connaît bien les avantages d’une formation supplémentaire. Elle a été reliée au Réseau de cellules souches en tant qu’étudiante au doctorat dans le cadre d’un projet financé au laboratoire Jeff Biernaskie de l’Université de Calgary. Elle a étudié le follicule pileux, ainsi que la régénération de la peau et l’utilisation potentielle des cellules souches de la peau pour générer de nouveaux tissus dermiques. Elle a utilisé son temps au laboratoire de Biernaskie en profitant de plusieurs occasions de formation, y compris des présentations orales et par affiches aux réunions Till & McCulloch et sa participation à des cours et ateliers tels que ceux sur les outils génétiques, la conception de thérapies cellulaires et les essais cliniques, la rédaction de demandes de subventions, les communications scientifiques et le perfectionnement professionnel.
Mais la Dre Abbasi ne s’est pas arrêtée là. Elle a commencé à faire du bénévolat pour les ateliers sur les cellules souches (StemCellTalks), un programme de sensibilisation mis sur pied par des stagiaires du Réseau de cellules souches et Parlons sciences en 2010, afin d’inciter les élèves du secondaire à participer activement à des débats sur des questions liées à la recherche sur les cellules souches. Pendant sept ans, elle a été membre de l’exécutif, codirectrice de la section de Calgary de StemCellTalks et, maintenant, coprésidente nationale de l’organisme.
« J’aime beaucoup travailler au laboratoire et essayer de répondre à des questions scientifiques tout en découvrant des faits passionnants liés à mes recherches. Mais ce n’était jamais assez pour moi! J’ai toujours été curieuse d’élargir mes horizons en me renseignant davantage sur d’autres recherches en biologie des cellules souches et, surtout, de pouvoir communiquer nos connaissances au public, en particulier à la jeune génération. Le Réseau de cellules souches nous a permis, à moi et à de nombreux autres stagiaires, de poursuivre cet objectif. » – Dre Sepideh Abbasi, Institut de recherches cliniques de Montréal
L’expérience de la Dre Abbasi a contribué à façonner une carrière prometteuse qui l’a menée à un nouveau poste postdoctoral au laboratoire Michel Cayouette de l’Institut de recherches cliniques de Montréal, où son expérience spécialisée est maintenant orientée vers l’atteinte d’un nouvel objectif, soit la régénération de la rétine pour restaurer la vision.