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Comité des chercheurs en début de carrière du Réseau de cellules souches

L’objectif du comité des chercheurs en début de carrière (CCDC) est de soutenir le Réseau de cellules souches (RCS) dans l’élaboration et la mise en œuvre d’activités visant à mettre en évidence et à soutenir la croissance des chercheurs en début de carrière (CDC) œuvrant dans le domaine des cellules souches et de la médecine régénératrice. Le RCS cherche à offrir aux membres de la communauté des CDC les compétences et le soutien nécessaires pour mettre en place des programmes de recherche de calibre mondial et lancer leur carrière dans le milieu universitaire.

Membres   

Amy Wong, présidente, chercheuse scientifique, Hospital for Sick Children, professeure adjointe, Université de Toronto

Amy Wong travaille à titre de chercheuse scientifique au sein du programme de biologie du développement et des cellules souches de l’Hospital for Sick Children, ainsi que de professeure adjointe au Département de médecine de laboratoire et de pathobiologie (MLP) de l’Université de Toronto. Elle a obtenu son diplôme de premier cycle en sciences de la vie à l’Université de Toronto en 2001 et a fait ses études supérieures à l’Université de Toronto, où elle a obtenu une maîtrise en sciences cardiovasculaires en 2003 et un doctorat en régénération pulmonaire en 2008. Au début de 2009, elle a fait un stage postdoctoral au SickKids Research Institute, où elle a été la première personne à mettre au point une méthode permettant de générer un épithélium respiratoire pour la modélisation in vitro de la maladie pulmonaire associée à la fibrose kystique. Aujourd’hui, elle est reconnue internationalement comme une pionnière de l’utilisation des cellules souches humaines pour la modélisation du développement des poumons et des maladies pulmonaires. Les activités de son laboratoire s’articulent autour de trois principaux axes de recherche :  1) identifier de nouveaux facteurs génétiques et moléculaires qui régissent le développement des poumons et l’apparition des maladies pulmonaires; 2) mettre au point des modèles prédictifs des maladies pulmonaires humaines pour soutenir la médecine de précision; 3) générer des mimétiques pulmonaires précliniques améliorés qui seront physiologiquement pertinents pour la modélisation des maladies à l’aide des nouvelles plateformes de bio-impression et de microfluidique.
https://lab.research.sickkids.ca/wong/ 

Matthew Buechler, co-vice-président, professeur adjoint, Université de Toronto

Matthew Buechler a obtenu son doctorat au laboratoire de Jessica Hamerman, Ph. D., à l’Université de Washington. Il a suivi sa formation postdoctorale avec Shannon Turley, Ph. D., à Genentech. Il a ouvert un laboratoire à l’Université de Toronto, au sein du Département d’immunologie (DoI) en 2021. Matthew Buechler  est président associé du DoI, chargé du bien-être, de l’inclusion, de la diversité et de l’équité, et directeur du Centre de cytométrie en flux du DoI.

Alexander Baker, professeur adjoint, Université Dalhousie

Alexander Baker est professeur adjoint au Département de chimie de l’Université Dalhousie (juillet 2023). Il a fait ses études de premier cycle (B. Sc.) spécialisées en chimie et biochimie à l’Université Dalhousie, avant d’entamer des études doctorales en génie chimique et chimie appliquée avec spécialisation collaborative en génie biomédical. Ses recherches portaient sur les hydrogels issus de la chimie et sur les modèles tridimensionnels de sélection in vitro des médicaments contre le cancer avec Molly Shoichet, Ph. D., à l’Université de Toronto. En tant que boursier postdoctoral, toujours au laboratoire de Mme Shoichet, M. Baker s’est focalisé sur la conception d’un hydrogel intraoculaire pour traiter le décollement de la rétine. Il s’est ensuite joint au groupe de recherche en biologie synthétique de Keith Pardee, Ph. D., à l’Université de Toronto, en tant que chercheur postdoctoral. Ses recherches ont porté sur la mise au point d’un diagnostic multiplexé et sur l’expansion du code génétique à l’aide d’amino-acides non canoniques en vue d’applications thérapeutiques. Son groupe de recherche est spécialisé dans les biomatériaux fonctionnels souples et dans la mise au point de traitements de médecine régénératrice pour les maladies rétiniennes, ainsi que dans la mise au point de protéines thérapeutiques par l’incorporation acellulaire d’amino-acides non naturels.

Daniel Coutu, chercheur, Hôpital d’Ottawa, Institut de recherche,  professeure adjointe, Université d’Ottawa

Daniel Coutu a obtenu un baccalauréat ès sciences en biologie à l’Université de Montréal. Il a par la suite fait ses études supérieures au sein de la division de médecine expérimentale de l’Université McGill, sous la supervision du Dr Jacques Galipeau (Lady Davis Institute, Jewish General Hospital). Ses recherches portaient sur l’application de cellules souches mésenchymateuses dérivées de la moelle osseuse dans des contextes de thérapies géniques et cellulaires, de médecine régénératrice et d’ingénierie tissulaire. Il a ensuite effectué son stage postdoctoral à l’Institut de recherche sur les cellules souches (Centre Helmholtz de Munich, Allemagne), sous la supervision du professeur Timm Schroeder. Il y a étudié les cellules souches squelettiques et hématopoïétiques au moyen de techniques de microscopie en time-lapse continue prolongée appliquées à des cellules uniques ainsi que de l’analyse quantitative des images. Le laboratoire a déménagé au Département des sciences et de l’ingénierie des biosystèmes (École polytechnique fédérale de Zurich, Suisse), où il a mis au point des techniques d’imagerie confocale hautement multiplexées et d’analyse computationnelle des images adaptées à l’étude des cellules souches dans les os entiers de souris. En 2018, il s’est joint au programme de médecine régénératrice de l’Institut de recherche de l’Hôpital d’Ottawa, ainsi qu’au Département de médecine cellulaire et moléculaire de l’Université d’Ottawa. Il est également le titulaire inaugural de la chaire de recherche en chirurgie orthopédique régénérative de l’Hôpital d’Ottawa. Son laboratoire étudie la biologie fondamentale des cellules souches squelettiques et leur application à la chirurgie orthopédique régénérative.
https://www.ohri.ca/profile/dlcoutu/

Anthony Flamier, professeur-chercheur adjoint, Centre hospitalier universitaire Sainte-Justine, Université de Montréal

l’Institut de recherche biomédicale Whitehead, dans le laboratoire de Rudolf Jaenisch, Ph. D. Ses recherches portent sur l’utilisation de modèles de cellules souches pour étudier les troubles neurodéveloppementaux et les maladies neurodégénératives, et particulièrement le syndrome de Rett et la paralysie supranucléaire progressive. Son laboratoire a recours aux techniques d’édition génomique, de séquençage de cellules uniques et de modification de l’ARN pour mieux comprendre les mécanismes des maladies et déterminer des stratégies thérapeutiques possibles.

Les travaux de M. Flamier portent notamment sur la dysfonction ciliaire primaire dans le syndrome de Rett et sur l’étude de méthodes d’édition génomique, telles que l’édition primaire, face aux maladies génétiques rares. Ses recherches sont hautement collaboratives et intègrent la biologie fondamentale avec les applications translationnelles, en étroit partenariat avec des cliniciens et d’autres scientifiques.

En plus de ses recherches, M. Flamier se voue à encadrer des étudiants et à favoriser un environnement scientifique collaboratif. Il participe activement à des collaborations nationales et internationales, dans le but de contribuer à l’avancement des neurosciences et de la médecine régénératrice.

Nirosha Murugan, Ph. D., co-vice-président, Chaire de recherche distinguée Laurier, professeur adjointe, Département des sciences de la santé, Université Wilfrid-Laurier 

Nirosha Murugan, Ph. D., est titulaire d’une chaire de recherche du Canada de niveau 2 en biophysique tissulaire. Elle a commencé sa carrière universitaire comme professeure adjointe dans le Nord de l’Ontario, au Département de biologie de l’Université Algoma, avant de se joindre à Université Wilfrid-Laurier en tant que titulaire de la chaire de recherche distinguée Laurier et professeure adjointe en sciences de la santé. Elle a obtenu son doctorat en sciences biomoléculaires avec spécialisation en biophysique du cancer et en neuroscience – financé par le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada – à l’Université Laurentienne. À cette université, elle a mis au point des outils biophysiques de détection non invasive de la formation précoce du cancer et de reprogrammation des tissus malins en exploitant la dynamique des canaux ioniques. Doctorante à l’Université Tufts, elle a mis au point avec ses collègues stagiaires Michael Levin et David Kaplan une plateforme brevetée s’appuyant sur la biologie régénératrice et l’ingénierie biomédicale pour stimuler les voies de développement latentes afin de régénérer des membres fonctionnels chez des animaux ne disposant pas du pouvoir de régénération. Aujourd’hui à la tête de son propre laboratoire, Mme Murugan bénéficie du soutien d’organismes de financement nationaux et internationaux, dont le Programme des chaires de recherche du Canada, le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada, la Fondation canadienne pour l’innovation et le Fonds Nouvelles frontières en recherche. L’objectif principal de son laboratoire est de comprendre comment les signaux biophysiques peuvent interagir avec divers microenvironnements pour guider la différenciation des cellules souches vers la régénération de membres entiers et reprogrammer les états pathologiques, dans le but ultime de transformer ces découvertes fondamentales en applications cliniques.

Samantha Payne, professeure adjointe, Université de Guelph

Samantha Payne est actuellement professeure adjointe au Département des sciences biomédicales de l’Université de Guelph, en Ontario. Elle détient un baccalauréat et une maîtrise ès sciences de l’Université de Guelph. Elle a obtenu un doctorat en génie chimique et chimie appliquée à l’Université de Toronto, dans le cadre duquel elle s’est penchée sur l’élaboration de stratégies de transplantation cellulaire pour la réparation du cerveau après un accident vasculaire cérébral. Elle a ensuite occupé un poste de boursière postdoctorale à l’Université Tufts, où elle a étudié le rôle de la signalisation bioélectrique dans le cancer du sein. L’objectif de recherche du laboratoire Payne est de comprendre comment le système nerveux périphérique contrôle les fonctions biologiques importantes à la suite d’une lésion tissulaire. Le laboratoire utilise une variété de cultures cellulaires et de modèles animaux pour étudier l’interaction des nerfs périphériques avec les fibroblastes, les cellules souches et d’autres types de cellules dans le but de mettre au point des stratégies thérapeutiques de prévention de la cicatrisation et favoriser la guérison des plaies et la régénération des tissus. Le programme de recherche de Mme Payne est soutenu par le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada, par le Réseau de cellules souches et la Fondation canadienne pour l’innovation.

Karun K. Singh, Ph. D.
Scientifique principal, Institut de recherche Krembil, Réseau universitaire de santé
Professeur agrégé, Faculté de médecine, Université de Toronto

Karun Singh est scientifique principal à l’Institut d’ophtalmologie Donald K. Johnson et à l’Institut de recherche Krembil, du Réseau universitaire de santé, depuis 2020. Il est professeur agrégé au Département d’ophtalmologie et de sciences de la vision et au Département de médecine de laboratoire et de pathobiologie de la Faculté de médecine de l’Université de Toronto. De 2012 à 2020, il a travaillé à l’Université McMaster comme scientifique et responsable du programme neuronal à l’Institut de recherche sur les cellules souches et sur le cancer, titulaire de la chaire David Braley de recherche sur les cellules souches et professeur agrégé au Département de biochimie et de sciences biomédicales. Son laboratoire utilise des modèles d’organoïdes et d’assembloïdes 3D neuronaux dérivés de patients, en combinaison avec des approches multiomiques, pour étudier les troubles neurodéveloppementaux et les troubles neurologiques et visuels chez l’adulte. L’objectif à long terme est de se servir de ces plateformes pour étudier l’étiologie des maladies et concevoir des approches de médecine régénérative telles que les thérapies géniques. Ce laboratoire bénéficie d’un financement national et international provenant des Instituts de recherche en santé du Canada, du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada, du Réseau de cellules souches, du Fonds Nouvelles frontières en recherche, d’E-Rare, d’ERA-NET et de l’Institut ontarien du cerveau.

Ly Vu, chercheuse scientifique, BC Cancer, professeure adjointe, Université de la Colombie-Britannique

Ly Vu est chercheuse scientifique au Laboratoire Terry Fox du British Columbia Cancer Center (BC Cancer) et professeure adjointe à la Faculté des sciences pharmaceutiques de l’Université de la Colombie-Britannique (UBC). Mme Vu est originaire du Vietnam et a obtenu son baccalauréat en biologie à l’Université nationale du Vietnam. Elle a fait son doctorat et sa formation postdoctorale au Memorial Sloan Kettering Cancer Center, à New York, aux États-Unis, où elle a découvert les rôles essentiels que jouent les protéines de liaison de l’ARN et la méthylation de l’ARN dans la pathogenèse de la leucémie myéloïde. Au BC Cancer, le laboratoire de Mme Vu travaille à comprendre les mécanismes moléculaires qui sous-tendent le contrôle des cellules souches et la pathogenèse des hémopathies malignes, principalement par l’étude des voies de régulation post-transcriptionnelle et translationnelle des gènes. Son objectif est de mettre au point des approches thérapeutiques innovantes pour le traitement de la leucémie et d’autres cancers. Ly Vu a reçu de nombreux prix, dont la prestigieuse bourse postdoctorale en pédiatrie Damon Runyon-Sohn, le prix Special Fellow de la Leukemia and Lymphoma Society, le prix Pathway to Independence (K99/R00) des NIH, une bourse de recherche de l’American Society of Hematology (ASH) et une bourse de nouveau chercheur Terry Fox.
https://www.bccrc.ca/dept/tfl/people/ly-vu

Tyler Wenzel, professeur adjoint, Université de la Saskatchewan, Département de psychiatrie

Tyler Wenzel, Ph. D., B. Éd., est professeur adjoint, enseignant agréé au Canada et défenseur des soins de santé. Le laboratoire de M. Wenzel est situé à l’Université de la Saskatchewan, dans le Département de psychiatrie clinique. L’un des axes de sa recherche est le remplacement des cellules immunitaires du cerveau pour traiter différentes maladies de l’enfant et de l’adulte. M. Wenzel travaille avec des neurochirurgiens et des neurochirurgiens pédiatriques, des psychiatres et des pédiatres spécialisés dans le développement neurologique pour faciliter la mise au point de ces thérapies cellulaires et en assurer la pertinence clinique. En outre, il travaille avec des patients partenaires partout en Amérique du Nord à trouver des moyens d’améliorer les soins qui leur sont prodigués.

Avant d’être chercheur, M. Wenzel a été enseignant et chef d’un département d’éducation spécialisée en Colombie-Britannique. À ce titre, il a enseigné à des élèves du secondaire présentant divers obstacles à l’apprentissage et a conçu des plans de cours accessibles qui ont encouragé l’assiduité et la participation. M. Wenzel a obtenu son doctorat à l’Université de la Colombie-Britannique et a effectué son stage postdoctoral à l’Université de la Saskatchewan, où il a mis sur pied le premier centre consacré aux cellules souches de l’établissement. Comme boursier postdoctoral, il a élaboré des modèles organoïdes cérébraux et intestinaux de maladies comme la maladie de Crohn et la maladie d’Alzheimer afin de mieux comprendre les mécanismes qui les sous-tendent.

Comité d’éducation et de formation

Le Comité de formation et d’éducation (CFE) a pour but d’aider le Réseau de cellules souches à élaborer et à mettre en œuvre un programme de formation en médecine régénératrice destiné à faire en sorte que les travailleurs hautement qualifiés (THQ) soient capables de se mesurer à la concurrence dans l’économie du savoir du Canada et qu’ils possèdent les compétences nécessaires pour travailler dans les laboratoires de médecine régénératrice et les entreprises de biotechnologie d’aujourd’hui et de demain.

Membres   

Andrew Pepper, président, professeur adjoint, Université de l’Alberta

En 2018, le Dr Pepper a été recruté au Département de chirurgie de la Division de la recherche chirurgicale de l’Université de l’Alberta à titre de professeur adjoint. Son laboratoire à l’Institut du diabète de l’Alberta examine les mécanismes sous-jacents qui régissent la survie et la fonction des cellules bêta pancréatiques, dans le but ultime de développer et d’affiner des thérapies cellulaires qui pourraient devenir un traitement universel pour un plus large éventail de personnes atteintes de diabète de type 1. Le Dr Pepper a publié plus de 40 manuscrits et 4 chapitres de livres liés à la biologie des îlots, à l’immunologie et à la greffe de cellules bêta. Il est actuellement titulaire d’une chaire de recherche canadienne sur les thérapies cellulaires pour le diabète et a reçu des fonds du Réseau de cellules souches, de la FRDJ, de MITACS, des IRSC, de la FCI-FLJE, d’Alberta Innovates, du Fonds Nouvelles frontières en recherche, de la Fondation albertaine du diabète, de la Fondation des hôpitaux universitaires et du Programme national de recherche en transplantation du Canada.

Mohsen Akbari, Ph. D., ing., FIAAM, MCBS, MCSME, MSRC, professeur agrégé de génie mécanique, Université de Victoria

Mohsen Akbari est professeur agrégé de génie mécanique, directeur du Laboratoire d’innovation en micro-ingénierie (LiME) à l’Université Victoria, professeur agrégé affilié à l’École de génie biomédical de l’Université de la Colombie-Britannique et professeur associé à l’Institut Terasaki d’innovation biomédicale et au Département de bio-ingénierie de l’Université de Californie à Riverside. En dehors de ses postes de professeur, il est membre du conseil d’administration de la Société canadienne des biomatériaux, membre du conseil d’administration de la Société canadienne de génie mécanique, membre du Center for Advanced Materials and Related Technology (CAMTEC), chercheur pour l’International Collaboration on Repair Discoveries (ICORD), membre associé du Djavad Mowafaghian Centre for Brain Health, cofondateur et directeur scientifique de 4M Biotech, et conseiller scientifique d’Apricell Biotech. M. Akbari a obtenu son doctorat à l’Université Simon Fraser et a fait son stage postdoctoral à la Faculté de médecine de l’Université Harvard et au Brigham and Women’s Hospital. Il a reçu plusieurs prix et distinctions. Il a notamment reçu le prix Keston, a été élu membre du Collège des nouveaux chercheurs et créateurs en art et en science de la Société royale du Canada et membre à vie de l’International Association for Advanced Materials (IAAM), s’est vu décerner la Médaille du scientifique par l’IAAM, le Prix de l’excellence en enseignement de la Faculté de génie, le Prix pour la commercialisation d’une idée de la Michael Smith Foundation for Health Research, une bourse de recherche postdoctorale du CRSNG, le Prix de la recherche du Conseil pour l’innovation de la Colombie-Britannique, ainsi que le Prix de la Kaiser Foundation, en plus d’avoir été reconnu comme une étoile montante canadienne dans le domaine de la santé mondiale par Grands Défis Canada. M. Akbari est membre du comité de rédaction de Biofabrication, International Journal of Bioprinting, Micromachines and Gels. Il siège également au conseil d’administration de la Société canadienne des biomatériaux. Les résultats de ses recherches ont été publiés dans 140 articles de revues à comité de lecture et chapitres de livres, son indice h est de 46 et il a récolté plus de 9200 citations. Ses travaux ont fait la couverture de 12 revues et ont été couverts par plus de 70 médias, tels que CBC News, Time Colonist, Google News, Science Daily, The Telegraph et Fortune, ainsi que sur le site Web du CRSNG.

Lorena Braid, professeure adjointe, Département de biologie moléculaire et de biochimie, Centre de biologie cellulaire, de développement et de maladie, Université Simon Fraser; fondatrice et directrice scientifique, Aurora BioSolutions Inc.

Lorena Braid est professeure adjointe au Département de biologie moléculaire et de biochimie et au Centre de biologie cellulaire, de développement et de maladie de l’Université Simon Fraser, en Colombie-Britannique). Elle est également fondatrice et directrice scientifique d’Aurora BioSolutions. Après avoir obtenu un doctorat en génétique du développement et en signalisation cellulaire, Mme Braid a effectué un stage postdoctoral financé par le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada à Recherche et développement pour la défense Canada, où elle a étudié l’utilité des cellules stromales mésenchymateuses (CSM) en médecine militaire. Elle a ensuite fondé Aurora BioSolutions Inc., où elle dirige une équipe de recherche chargée de mettre au point des traitements robustes à base de CSM, utiles en dehors du cadre clinique pour les soins critiques aux combattants et aux blessés de masse. En récompense de sa contribution à l’avancement des thérapies par CSM, Mme Braid s’est vue attribuer en 2021 une Chaire de recherche du Canada en biologie des CSM. En septembre 2020, elle a été recrutée par l’Université Simon Fraser, où elle a mis en place le laboratoire de découverte et d’innovation en matière de CSM. Elle y bâtit une équipe multidisciplinaire qui étudiera le rôle des CSM endogènes dans la physiologie, les maladies idiopathiques et le vieillissement, et mettra au point de nouveaux biomatériaux et des modèles tissulaires tridimensionnels de haute fidélité. Ses travaux de recherche combinés visent à trouver des solutions pratiques et rentables en matière de santé, à partir des CSM ou ciblant les CSM in situ.

May Griffith, professeure, Département d’ophtalmologie, Université de Montréal, Canada, travaillant au Centre de recherche de l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont

May est titulaire de la Chaire de recherche du Canada en biomatériaux et cellules souches en ophtalmologie et de la Chaire de recherche de la Fondation Caroline Durand en thérapie cellulaire de l’œil. Elle est actuellement directrice de l’Axe Cornée et segment antérieur du Réseau de recherche en santé de la vision du Québec. May est connue pour ses travaux pionniers du laboratoire au chevet du patient en médecine régénératrice translationnelle et en régénération tissulaire in situ. Dans le cadre d’un essai clinique en Suède, elle a dirigé une équipe multinationale et interdisciplinaire responsable de la conception et des essais cliniques réussis pour les premiers implants cornéens biosynthétiques au monde qui ont favorisé la régénération du tissu cornéen humain et des nerfs. Les implants sans cellules ont stimulé les propres cellules des patients à migrer dans la matrice, à proliférer et à se différencier en néo-cornées. L’équipe a ensuite réalisé un deuxième essai clinique avec des implants cornéens biosynthétiques contenant un réseau de polymères suppresseurs d’inflammation sur des patients à haut risque. Plus récemment, May et son équipe ont développé un hydrogel liquide synthétique, biocompatible et adhésif (LiQD Cornea) pour réparer les perforations cornéennes en remplacement de la colle cyanoacrylate toxique. Le produit LiQD Cornea est appliqué sous forme liquide, mais adhère rapidement et gèle dans les défauts du tissu cornéen. Ensuite, sa similitude au niveau moléculaire avec un cadre tissulaire naturel favorise la régénération tissulaire, traitant efficacement les perforations cornéennes sans qu’une transplantation soit nécessaire. May poursuit ses recherches basées sur les biomatériaux pour la régénération de la cornée et de la rétine, ainsi que sur l’angiogenèse, en collaboration avec d’autres chercheurs.

Golnaz Karoubi, scientifique et chercheuse principale, Toronto General Hospital Research Institute; professeure adjointe, University of Toronto

Golnaz Karoubi est scientifique et chercheuse principale au Toronto General Hospital Research Institute (TGHRI, University Health Network). Elle est professeure adjointe au Département de médecine de laboratoire et de pathobiologie ainsi qu’au Département de génie mécanique de l’Université de Toronto. Elle a obtenu son doctorat en sciences appliquées et génie à l’Université de Toronto en 2006 et s’est jointe au programme de médecine régénératrice pulmonaire du Département de recherche clinique de l’Université de Berne, en Suisse, en tant que boursière postdoctorale. Elle est restée en 2008 à titre de chef d’équipe pour diriger les travaux de science fondamentale et translationnelle liés à la médecine régénératrice pulmonaire jusqu’en 2012. À la fin de 2012, elle s’est jointe à l’équipe du Dr Tom Waddell au TGHRI en tant qu’associée scientifique principale. Elle a été nommée scientifique adjointe au TGHRI en novembre 2019 et professeure adjointe au Département de médecine de laboratoire et de pathobiologie en juillet 2020. Elle a subséquemment été nommée scientifique au TGHRI en avril 2023. Ses intérêts de recherche comprennent l’élaboration d’approches pratiques pour le traitement des maladies des poumons et des voies respiratoires. Ses études concernent principalement : (1) la régénération des voies respiratoires; (2) l’utilisation des cellules des voies respiratoires dérivées de cellules souches pour des applications d’ingénierie tissulaire; et (3) les thérapies cellulaires pour les maladies pulmonaires en phase terminale.

Shirley Mei, chercheuse, Programme de médecine régénératrice, Institut de recherche de l’Hôpital d’Ottawa

Shirley Mei est chercheuse au sein du Programme de médecine régénératrice de l’Institut de recherche de l’Hôpital d’Ottawa (IRHO) et ancienne directrice de l’exploitation de Northern Therapeutic Inc. Comptant plus de 20 ans d’expérience du milieu universitaire et industriel, elle est spécialisée dans la découverte de nouvelles possibilités de thérapies cellulaires et géniques, dans la conception et la réalisation d’études non cliniques, toxicologiques et de biodistribution conformes à la réglementation et dans l’élaboration de programmes de chimie, de fabrication et de contrôle pour l’application clinique. L’équipe dirigée par Mme Mei, Ph. D., maîtrise la fabrication de cellules souches à grande échelle et l’optimisation du processus, le transfert de technologie, les programmes de stabilité, les essais de sécurité et la mise au point d’essais d’activité biologique. Elle a été un fer de lance dans le passage de plusieurs thérapies à base de cellules souches mésenchymateuses (CSM) du concept à l’application pratique, et notamment dans la mise au point du premier produit de CSM génétiquement modifié au monde à entamer un essai clinique de phase 1 pour les patients en état de choc septique (NCT04961658). Son laboratoire à l’IRHO étudie comment les CSM modulent les cellules immunitaires dans des maladies telles que la septicémie, le syndrome de détresse respiratoire aiguë (SDRA) et la grippe H1N1, au moyen d’approches multiomiques, afin de mettre au point des thérapies cellulaires et géniques de nouvelle génération. Avant 2016, Mme Mei a été directrice de deux programmes du Fonds de recherche de l’Ontario et du réseau vasculaire canadien financés par les Instituts de recherche en santé du Canada, poste où elle a dirigé la planification stratégique, la mobilisation des parties prenantes, les programmes de formation, les initiatives de financement et l’exploitation des programmes.

Kevin Robb, scientifique, STEMCELL Technologies

Kevin Robb est scientifique en recherche et développement chez STEMCELL Technologies, à Vancouver. À ce titre, il conçoit des produits et des flux de travail qui facilitent la recherche dans le domaine des cellules stromales mésenchymateuses. Avant de se joindre à STEMCELL, Kevin a obtenu un doctorat en ingénierie biomédicale à l’Université de Toronto et au Réseau universitaire de
santé. Ses recherches doctorales portaient sur l’amélioration des thérapies à cellules stromales mésenchymateuses pour l’arthrose du genou et ont donné lieu à de nombreuses publications et demandes de brevet. Kevin est titulaire d’une maîtrise en sciences de l’ingénierie de l’Université Western et d’un baccalauréat spécialisé en physiologie de l’Université McGill. En dehors du laboratoire, Kevin écrit sur le perfectionnement professionnel et sur les thérapies cellulaires en tant que blogueur pour le compte du Centre pour la commercialisation de la médecine régénératrice, à Toronto.

Terry Sachlos, directeur, Stem Cell Engineering Lab, York University; professeur adjoint, York University

Terry Sachlos est directeur du laboratoire d’ingénierie des cellules souches de l’Université York et professeur adjoint au Département de génie mécanique de la Lassonde School of Engineering de l’Université York à Toronto. Il est également directeur associé du programme des entrepreneurs en sciences et en technologie Bergeron et membre du programme d’études supérieures du Département de biologie de l’Université York. Ses recherches s’inscrivent dans le domaine de la médecine régénératrice et visent plus particulièrement à élucider les interactions entre les cellules souches et la matrice extracellulaire de la niche des cellules souches hématopoïétiques et leucémiques qui déterminent le devenir des cellules souches, et à développer des techniques d’impression en 3D de moelles osseuses vascularisées pour des applications de thérapies cellulaires et de criblage de médicaments. Avant de se joindre à l’Université de York, il a fait son doctorat à l’Université d’Oxford et a mené des recherches postdoctorales à l’Université Harvard, au MIT et à l’Université McMaster. Il est l’auteur de plusieurs articles évalués par des pairs – dont un publié dans la prestigieuse revue Cell – ont recueilli collectivement plus de 3 000 citations. Terry est un entrepreneur infatigable qui a déposé huit demandes de brevet et cofondé plusieurs jeunes entreprises pour commercialiser ses recherches. Les résultats de ses recherches sont également à l’origine d’un essai clinique visant à réorienter la thioridazine, un médicament antipsychotique bien connu, pour en faire un nouveau médicament contre la leucémie. Ses recherches sont actuellement soutenues par le CRSNG et les IRSC.

Comité des communications des stagiaires

L’objectif du comité de communication des stagiaires (CCS) du SCN est de contribuer au développement et à la prestation du programme de formation du SCN pour les stagiaires de la communauté des cellules souches et de la médecine régénérative.

 

Membres   

Holly Jiogo, présidente, doctorante, Université McGill

Holly est doctorante en génétique humaine, sous la supervision de Colin Crist, Ph. D., à l’Université McGill. Par ses recherches, elle vise à découvrir comment la dynamique des granules d’ARN peut contribuer au potentiel régénérateur des cellules souches musculaires. Holly est également une fervente partisane de l’équité, de la diversité et de l’inclusion dans les sciences, technologies, génie et mathématiques (STGM), et elle est convaincue que mettre l’accent sur la communication scientifique inclusive et la sensibilisation peut aider à combler le fossé entre la communauté scientifique traditionnelle et la communauté non scientifique (au bénéfice de tout le monde!). Lorsqu’elle n’analyse pas des échantillons au microscope, on peut la trouver en train de lire, d’écouter des balados ou de déguster de savoureux plats.

Dylan Siriwardena, vice-présidente, postdoctorant, Université de Toronto

Dylan Siriwardena est postdoctorant au laboratoire d’Aaron Wheeler à l’Université de Toronto. Ses recherches visent à mieux comprendre la formation précoce du placenta et à mettre au point des diagnostics prénataux pour les troubles congénitaux et placentaires. Il est passionné par les communications scientifiques et a participé à de nombreux événements de sensibilisation, notamment à des activités des organismes Parlons Cellules Souches et Science Rendezvous. Lorsqu’il n’est pas au laboratoire, il aime faire du patin à roues alignées, courir et jouer à Donjons et Dragons.

Ohanes Ashekyan, doctorant, Institut de recherche de l’Hôpital d’Ottawa, Université d’Ottawa

Je suis doctorant à l’Institut de recherche de l’Hôpital d’Ottawa, affilié à l’Université d’Ottawa. Sous la supervision de Michael Rudnicki, Ph. D., du Centre de recherche sur les cellules souches Sprott, j’étudie le rôle des ARN non codants dans la quiescence des cellules souches musculaires. Plus précisément, j’utilise des méthodes de pointe de préparation de bibliothèques de séquençage de nouvelle génération pour cartographier le transcriptome complet des cellules souches musculaires, qui comprend divers types d’ARN, dont certains ont des fonctions de codage de protéines et d’autres des fonctions de régulation. Dans mon travail, je fais appel à une combinaison de méthodes expérimentales et computationnelles pour cerner et caractériser le rôle fonctionnel d’ARN non codants candidats dans le maintien et la régénération des cellules souches musculaires. Je suis passionné par l’idée de donner aux étudiants les moyens de réussir leur carrière dans le milieu universitaire ou dans l’industrie. Étant donné la diversité des compétences requises dans les carrières en sciences de la vie, je pense que le mentorat et les initiatives de perfectionnement permanent des compétences sont essentiels aux stagiaires. En dehors de la science, je suis violoniste : je donne des concerts et j’enseigne. De plus, je suis passionné de sport (football et basketball) et de Formule 1.

Shahnaz Babaei Abraki, chercheuse postdoctorale, Université de Calgary

Je suis chercheuse postdoctorale à l’Université de Calgary, spécialisée dans les cellules souches pluripotentes. Je possède plus de deux ans d’expérience postdoctorale en Alberta, et mes recherches portent sur les techniques d’édition génomique, la différenciation des cellules souches et le criblage à haut débit pour les applications thérapeutiques. J’ai beaucoup travaillé à la mise au point d’organoïdes rétiniens et je me consacre à l’avancement de l’ingénierie tissulaire et des thérapies régénératrices. Mon objectif est d’étudier l’intégration des solutions à base de cellules souches dans les applications cliniques afin d’améliorer les résultats thérapeutiques.

Haider Bilal, étudiant à la maîtrise, Université Simon Fraser

Haider est étudiant à la maîtrise à l’Université Simon Fraser, où il a obtenu un baccalauréat ès sciences spécialisé en biologie moléculaire et biochimie. Il effectue actuellement des recherches sur les cellules souches mésenchymateuses et sur les maladies neurodégénératives, sous la supervision de Lorena Braid, Ph. D. Chercheur depuis quatre ans, il se passionne pour la promotion de la médecine régénératrice et pour la création d’un environnement dans lequel les stagiaires peuvent accroître leurs compétences et leur confiance. En dehors du laboratoire, Haider se détend chez lui avec ses deux chats ou, si le soleil est au rendez-vous, fait de la randonnée avec des amis.

 

Alex Cho, doctorant, Université de Toronto

Alex est doctorant affilié au Département de physiologie de l’Université de Toronto et travaille sous la supervision de Cristina Nostro, Ph. D., à l’Institut de cellules souches McEwen. Dans le cadre de ses recherches, il étudie la différenciation des cellules souches pluripotentes en cellules pancréatiques pour l’étude du développement du pancréas et la pathogenèse du diabète lié à la fibrose kystique. Alex a une passion pour la communication scientifique, le perfectionnement professionnel des diplômés et la croissance de réseaux scientifiques diversifiés et inclusifs. Lorsqu’il ne nourrit pas des cellules, Alex lit, écoute de la musique, fait de la pâtisserie, prend des photos de son chien ou travaille à son nouveau projet artistique.

Fanny-Meï Cloarec-Ung, doctorante, Université de Montréal

Fanny-Meï est doctorante en biologie moléculaire à l’Institut de recherche en immunologie et en cancérologie de l’Université de Montréal. Ses recherches sur les mutations associées au vieillissement dans l’hématopoïèse clonale visent à comprendre les trajectoires moléculaires et cellulaires qui peuvent déclencher des syndromes myélodysplasiques et leucémiques. En dehors du laboratoire, elle aime voyager, faire de la randonnée, de la photographie et découvrir de nouveaux mets.

Nerea Cuesta-Gomez, postdoctorante, Université de l’Alberta

Nerea Cuesta-Gomez est postdoctorante au laboratoire d’Andrew Pepper et de Greg Korbutt à l’Université de l’Alberta. Ses recherches portent sur l’utilisation des cellules stromales mésenchymateuses pour la vascularisation des tissus et sur la greffe d’îlots de Langerhans pour le traitement du diabète de type 1. Elle est profondément engagée dans la promotion de l’équité et de la diversité au sein de la communauté de la recherche sur les cellules souches. Consciente de l’importance de la diversité des points de vue et des expériences pour stimuler l’innovation, elle se consacre à la promotion des pratiques inclusives qui permettent aux personnes issues de milieux sous-représentés de s’épanouir dans les STIM. Mme Gomez estime que promouvoir un environnement diversifié et inclusif enrichit non seulement le discours scientifique, mais renforce également les fondements éthiques de nos entreprises de recherche. En dehors du laboratoire, elle aime parcourir le monde, skier et passer du temps avec son chien, sa famille et ses amis.

Pauline Garcia, chercheuse postdoctorale, Université de Montréal

Pauline est chercheuse postdoctorale et travaille actuellement dans le laboratoire de Nicolas Dumont, au CHU Sainte-Justine, à Montréal. Elle a découvert les cellules souches musculaires lors de son séjour au laboratoire de Jérôme Feige, en Suisse, et a étudié au doctorat dans ce domaine, aux côtés de Fabien Le Grand, à Lyon, en France, pendant quatre ans, où elle a observé ces cellules pendant la régénération des muscles squelettiques. Elle effectue actuellement des études postdoctorales, où elle cherche à comprendre les défauts des cellules souches musculaires dans le cadre de la dystrophie myotonique de type 1. Elle aime interagir avec les gens, courir et sortir du laboratoire avec son collègue.

Courtney Irwin, doctorante, Université de Toronto

Courtney est titulaire d’un doctorat. Elle est candidate au programme de médecine de laboratoire et de pathobiologie de l’Université de Toronto et travaille sous la supervision de Karun Singh, Ph. D., au Réseau universitaire de santé. Ses travaux visent à mieux comprendre l’effet des gènes de risque de trouble du spectre de l’autisme sur le développement du système nerveux sensoriel à l’aide de modèles tridimensionnels de cellules souches. Lorsque Courtney n’est pas au laboratoire, vous la trouverez généralement en train de penser au laboratoire, d’assister à un concert, de s’essayer à la pâtisserie ou en compagnie de Wren et Finn, les deux chats qu’elle a sauvés.

Oreoluwa Kolade, étudiant au doctorat, University of Toronto

Oreoluwa est un étudiant au doctorat passionné par la médecine régénératrice, l’ingénierie tissulaire et l’apprentissage automatique. Il s’intéresse actuellement dans ses recherches à l’utilisation des cellules stromales mésenchymateuses à des fins thérapeutiques et, en particulier, aux défis que pose la fabrication des cellules. Outre ses recherches, Oreoluwa se consacre à créer des liens entre le milieu universitaire et l’industrie et souhaite mettre en place des ateliers destinés aux étudiants des cycles supérieurs afin de combler le fossé entre ces deux milieux. En dehors de ses activités universitaires, Oreoluwa se passionne pour les sports, notamment pour la boxe, les arts martiaux mixtes et la Formule 1. L’enthousiasme avec lequel il se consacre à ses études et à ses intérêts personnels lui a donné une vision équilibrée de la vie et a renforcé sa détermination à réussir.

Parisa Varshosaz, Ph. D. , Princess Margaret Cancer Centre

Parisa Varshosaz a obtenu son doctorat en sciences biomoléculaires à l’Université de l’EMNO et à l’Université Laurentienne, où ses efforts se sont concentrés sur la compréhension des mécanismes moléculaires du métabolisme de la vitamine A et la prévention des malformations congénitales. Elle a récemment accepté un nouveau poste de chercheuse postdoctorale au Princess Margaret Cancer Centre. À ce poste, elle contribue à des recherches innovantes qui visent à identifier les promoteurs de cancer dans les régions non codantes du génome du cancer. Ses recherches ont pour but d’améliorer l’efficacité des thérapies épigénétiques et de mettre au point des stratégies pour prévenir le développement et la progression du cancer. Passionnée par l’application concrète de la recherche de pointe, elle s’est donné comme mission de contribuer de manière tangible à la lutte contre le cancer.

Comité des patients

L’objectif du comité des patients est de soutenir le RCS dans ses initiatives liées à la participation des patients et d’éclairer l’orientation des documents du Réseau destinés au public.

Membres   

Sarah Benedict est une résidente de longue date d’Ottawa, où elle vit avec son mari et ses deux enfants. Anciennement hygiéniste dentaire, elle est aujourd’hui une membre active de sa communauté, gérant plusieurs des équipes sportives de ses enfants et participant à plusieurs comités dans les écoles de ses enfants. Lorsqu’elle n’est pas aux abords d’un terrain de football ou d’une patinoire de hockey, Sarah aime voyager.

Au début de 2015, Sarah a reçu un diagnostic de trouble du spectre de la neuromyélite optique et a subi une greffe de cellules souches autologues plus tard la même année dans le cadre d’une thérapie dirigée par le Dr Harold Atkins, de l’Hôpital d’Ottawa.

Bonjour, je m’appelle Kevin Bolusi. J’ai été électrocuté en 2015, ce qui a causé des brûlures au troisième degré sur 75 % de mon corps. J’ai également dû être amputé de la jambe gauche, au-dessus du genou, en raison de cet accident. J’ai été placé dans le coma et mes parents ont consenti à ce que je participe à un essai clinique financé par le RCS et dirigé par Véronique Moulin. L’étude visait à mettre à l’essai un substitut cutané autologue créé par génie tissulaire. Le traitement est plus rapide qu’une greffe de peau, et le risque de rejet est beaucoup plus faible parce que les cellules cutanées sont adaptées au patient. Mon rétablissement a été remarquable. J’ai obtenu un diplôme en génie aérospatial à Concordia et je travaille maintenant comme concepteur mécanique. Dans mes temps libres, je fais du parachutisme et du ski.

Charmain Brown est une éducatrice dévouée et travaille sein du conseil scolaire de district de la région York. Elle a fait preuve d’un grand leadership dans les domaines des programmes scolaires, de l’enseignement, de l’équité et de l’inclusion. Elle est également professeure associée à la Faculté d’éducation de l’Université Tyndale. Ses deux enfants, de jeunes adultes, ont subi avec succès une thérapie génique pour la rétinite pigmentaire grâce à plusieurs années de sensibilisation du public et de la classe politique au regard de la communauté touchée par des troubles de la vision. Charmain réside à Pickering, en Ontario, avec son partenaire et ses deux enfants. 

Karen Peat est une mère, une épouse et une membre dévouée de sa communauté. Elle est atteinte du diabétique de type 1. C’est à l’âge de 11 ans que Karen a reçu son diagnostic et elle s’est alors vue confrontée à la perspective de devoir gérer les difficultés liées à cette maladie pour le reste de sa vie. Au cours de sa troisième grossesse, Karen est tombée dans le coma pendant qu’elle faisait une sieste. Bien qu’elle et son bébé aient survécu à cet épisode, la guérison de Karen a pris des années. En 2004, elle a subi avec succès une greffe révolutionnaire de cellules souches, appelée le protocole d’Edmonton, une intervention mise au point par le Dr James Shapiro et ses collègues de l’Université de l’Alberta. Aujourd’hui, Karen habite dans les paysages époustouflants de Vancouver, en Colombie-Britannique, où elle apprécie chaque instant et profite de tout ce que la vie a à lui offrir.

Joshua Robertson est conseiller étudiant à l’université, amateur de jeux de société et père de deux enfants. Il est atteint du diabète de type 1.  Il contribue au comité par son expérience vécue de participant à un essai pluriannuel d’un traitement du diabète de type 1 à base de cellules souches, le premier à être réalisé chez l’humain (voir le documentaire « The Human Trial »).  Ayant eu une expérience directe du remarquable potentiel qu’offrent les thérapies à base de cellules souches, il tient à faire part de son point de vue afin de promouvoir la poursuite de la recherche dans ce domaine.