L’objectif du comité des chercheurs en début de carrière (CCDC) est de soutenir le Réseau de cellules souches (RCS) dans l’élaboration et la mise en œuvre d’activités visant à mettre en évidence et à soutenir la croissance des chercheurs en début de carrière (CDC) œuvrant dans le domaine des cellules souches et de la médecine régénératrice. Le RCS cherche à offrir aux membres de la communauté des CDC les compétences et le soutien nécessaires pour mettre en place des programmes de recherche de calibre mondial et lancer leur carrière dans le milieu universitaire.
Amy Wong, présidente, chercheuse scientifique, Hospital for Sick Children, professeure adjointe, Université de Toronto
Amy Wong travaille à titre de chercheuse scientifique au sein du programme de biologie du développement et des cellules souches de l’Hospital for Sick Children, ainsi que de professeure adjointe au Département de médecine de laboratoire et de pathobiologie (MLP) de l’Université de Toronto. Elle a obtenu son diplôme de premier cycle en sciences de la vie à l’Université de Toronto en 2001 et a fait ses études supérieures à l’Université de Toronto, où elle a obtenu une maîtrise en sciences cardiovasculaires en 2003 et un doctorat en régénération pulmonaire en 2008. Au début de 2009, elle a fait un stage postdoctoral au SickKids Research Institute, où elle a été la première personne à mettre au point une méthode permettant de générer un épithélium respiratoire pour la modélisation in vitro de la maladie pulmonaire associée à la fibrose kystique. Aujourd’hui, elle est reconnue internationalement comme une pionnière de l’utilisation des cellules souches humaines pour la modélisation du développement des poumons et des maladies pulmonaires. Les activités de son laboratoire s’articulent autour de trois principaux axes de recherche : 1) identifier de nouveaux facteurs génétiques et moléculaires qui régissent le développement des poumons et l’apparition des maladies pulmonaires; 2) mettre au point des modèles prédictifs des maladies pulmonaires humaines pour soutenir la médecine de précision; 3) générer des mimétiques pulmonaires précliniques améliorés qui seront physiologiquement pertinents pour la modélisation des maladies à l’aide des nouvelles plateformes de bio-impression et de microfluidique.
https://lab.research.sickkids.ca/wong/
Natasha Chang, professeure adjointe, Université McGill
Natasha Chang a obtenu son doctorat en biochimie à l’Université McGill et a fait ses études postdoctorales à l’Institut de recherche de l’Hôpital d’Ottawa. En 2019, Mme Chang s’est jointe à l’équipe de l’Université McGill à titre de professeure adjointe au Département de biochimie. Les recherches menées par le laboratoire de Mme Chang visent à comprendre les mécanismes de signalisation moléculaire qui régissent le fonctionnement des cellules souches musculaires et la façon dont ces voies sont modifiées dans le contexte des maladies dégénératives musculaires et des cancers musculaires. L’objectif ultime de l’équipe de recherche de Mme Chang est d’identifier des cibles moléculaires permettant d’améliorer la capacité de régénération des cellules souches endogènes, ainsi que des stratégies qui pourraient améliorer les thérapies à base de greffe de cellules souches.
https://natashachanglab.com/
Daniel Coutu, chercheur, Hôpital d’Ottawa, Institut de recherche, professeure adjointe, Université d’Ottawa
Daniel Coutu a obtenu un baccalauréat ès sciences en biologie à l’Université de Montréal. Il a par la suite fait ses études supérieures au sein de la division de médecine expérimentale de l’Université McGill, sous la supervision du Dr Jacques Galipeau (Lady Davis Institute, Jewish General Hospital). Ses recherches portaient sur l’application de cellules souches mésenchymateuses dérivées de la moelle osseuse dans des contextes de thérapies géniques et cellulaires, de médecine régénératrice et d’ingénierie tissulaire. Il a ensuite effectué son stage postdoctoral à l’Institut de recherche sur les cellules souches (Centre Helmholtz de Munich, Allemagne), sous la supervision du professeur Timm Schroeder. Il y a étudié les cellules souches squelettiques et hématopoïétiques au moyen de techniques de microscopie en time-lapse continue prolongée appliquées à des cellules uniques ainsi que de l’analyse quantitative des images. Le laboratoire a déménagé au Département des sciences et de l’ingénierie des biosystèmes (École polytechnique fédérale de Zurich, Suisse), où il a mis au point des techniques d’imagerie confocale hautement multiplexées et d’analyse computationnelle des images adaptées à l’étude des cellules souches dans les os entiers de souris. En 2018, il s’est joint au programme de médecine régénératrice de l’Institut de recherche de l’Hôpital d’Ottawa, ainsi qu’au Département de médecine cellulaire et moléculaire de l’Université d’Ottawa. Il est également le titulaire inaugural de la chaire de recherche en chirurgie orthopédique régénérative de l’Hôpital d’Ottawa. Son laboratoire étudie la biologie fondamentale des cellules souches squelettiques et leur application à la chirurgie orthopédique régénérative.
https://www.ohri.ca/profile/dlcoutu/
Janelle Drouin-Ouellet, professeure adjointe, Université de Montréal
Janelle Drouin-Ouellet a obtenu son doctorat en neurobiologie à l’Université Laval (Québec, Canada) en 2012. Elle a effectué son premier stage postdoctoral sous la direction du professeur Roger Barker, à l’Université de Cambridge (Cambridge, Royaume-Uni), où elle a combiné recherches fondamentales et recherches cliniques pour étudier différents aspects des maladies de Parkinson et de Huntington. Elle a effectué son second stage postdoctoral au sein du groupe du professeur Malin Parmar, à l’Université de Lund (Lund, Suède), où elle a travaillé à la mise au point de méthodes simples et efficaces pour la conversion directe des cellules souches pluripotentes induites (CSPi) et des fibroblastes de peau de patients adultes atteints de maladies neurodégénératives. Professeure adjointe à l’Université de Montréal (Montréal, Canada) depuis août 2018 et titulaire d’une Chaire de recherche du Canada de niveau 2 en reprogrammation neuronale directe, elle combine la reprogrammation neuronale directe et les CSPi pour étudier la physiopathologie de la maladie de Parkinson. Elle travaille également à la mise au point de technologies de reprogrammation directe des cellules gliales pour complexifier les systèmes cellulaires dérivés de patients afin d’étudier la physiopathologie des troubles neurodégénératifs associés au vieillissement.
https://pharm.umontreal.ca/faculte/lequipe/corps-professoral/fiche/in/in29830/sg/Janelle%20Drouin-Ouellet/
Roman Krawetz, professeur agrégé, Université de Calgary
Roman Krawetz est membre du McCaig Institute for Bone and Joint Health Research de l’Université de Calgary. Les principaux objectifs de son programme de recherche sont d’élucider le rôle des cellules souches résidant dans les tissus musculo-squelettiques et de comprendre pourquoi ces cellules souches sont incapables de contribuer à la réparation des blessures dans certaines circonstances (par exemple pour des blessures liées à l’ostéoporose, l’arthrose et la dégénérescence discale). Son laboratoire emploie des approches moléculaires approfondies (in vitro et in vivo) pour examiner le rôle des cellules souches dans des modèles précliniques de souris transgéniques. Les travaux menés à son laboratoire ont permis de mieux comprendre le rôle que jouent les cellules souches résidant dans les tissus d’articulations normales et arthritiques et a mis au point de nouvelles approches destinées à pousser ces cellules à contribuer à la réparation du cartilage après une blessure. Son objectif est de mettre à profit ces découvertes passionnantes pour créer de nouvelles thérapies pour les blessures chroniques difficiles à traiter chez l’humain.
https://www.romankrawetzlab.com/
Ben Lindsey, professeure adjointe, Université du Manitoba
Benjamin Lindsey a fait son doctorat sous la supervision du professeur Vincent Tropepe, au Département de biologie cellulaire et systémique de l’Université de Toronto. Il y a cartographié la composition ultrastructurale des niches neurogéniques adultes du cerveau mature du poisson-zèbre. Au cours de sa thèse de doctorat, M. Lindsey a également mis au point des méthodes pour étudier la plasticité des cellules souches neurales adultes afin de comprendre la relation entre la neurogenèse adulte et l’environnement sensoriel externe.
En 2014, M. Lindsey s’est joint, à titre de boursier postdoctoral financé par le CRSNG, à l’Australian Regenerative Medicine Institute (ARMI) de l’Université Monash, où il a travaillé avec l’un des chefs de file mondiaux du domaine des cellules souches neurales et de la régénération du poisson-zèbre, M. Jan Kaslin. Au cours de cette période, M. Lindsey a étudié les processus de régulation moléculaire et cellulaire des populations de cellules souches neurales actives et quiescentes qui interviennent dans la réparation du cerveau et de la moelle épinière.
En 2017, il est retourné au Canada, à l’Institut de recherche sur le cerveau et l’esprit de l’Université d’Ottawa, pour effectuer son deuxième stage postdoctoral avec le Dr Tuan Bui, spécialiste de la moelle épinière et de la neuroplasticité. Au cours de ce stage financé par les IRSC, M. Lindsey a développé des modèles de lésions médullaires larvaires et adultes pour étudier les mécanismes qui interviennent dans la régénération de la moelle épinière.
En février 2019, il a assumé un poste de professeur adjoint au Département d’anatomie humaine et de science cellulaire de l’Université du Manitoba, où il a établi le premier centre d’étude du poisson-zèbre pour la recherche sur les cellules souches neurales et la médecine régénératrice. Son programme de recherche est soutenu par une subvention à la découverte du CRSNG, une subvention d’outils et d’instruments de recherche du CRSNG, une subvention de fonctionnement pour les nouveaux chercheurs de Research Manitoba, en plus d’autres programmes institutionnels de financement.
http://lindseylab.ca/
Ly Vu, chercheuse scientifique, BC Cancer, professeure adjointe, Université de la Colombie-Britannique
Ly Vu est chercheuse scientifique au Laboratoire Terry Fox du British Columbia Cancer Center (BC Cancer) et professeure adjointe à la Faculté des sciences pharmaceutiques de l’Université de la Colombie-Britannique (UBC). Mme Vu est originaire du Vietnam et a obtenu son baccalauréat en biologie à l’Université nationale du Vietnam. Elle a fait son doctorat et sa formation postdoctorale au Memorial Sloan Kettering Cancer Center, à New York, aux États-Unis, où elle a découvert les rôles essentiels que jouent les protéines de liaison de l’ARN et la méthylation de l’ARN dans la pathogenèse de la leucémie myéloïde. Au BC Cancer, le laboratoire de Mme Vu travaille à comprendre les mécanismes moléculaires qui sous-tendent le contrôle des cellules souches et la pathogenèse des hémopathies malignes, principalement par l’étude des voies de régulation post-transcriptionnelle et translationnelle des gènes. Son objectif est de mettre au point des approches thérapeutiques innovantes pour le traitement de la leucémie et d’autres cancers. Ly Vu a reçu de nombreux prix, dont la prestigieuse bourse postdoctorale en pédiatrie Damon Runyon-Sohn, le prix Special Fellow de la Leukemia and Lymphoma Society, le prix Pathway to Independence (K99/R00) des NIH, une bourse de recherche de l’American Society of Hematology (ASH) et une bourse de nouveau chercheur Terry Fox.
https://www.bccrc.ca/dept/tfl/people/ly-vu
Ma’n Zawati, professeure adjointe, Université McGill, directeur exécutif, Centre de Génomique et Politiques
Ma’n H. Zawati (LL. B., LL. M., Ph. D. [D.C.L.]) est professeur adjoint à la Faculté de médecine ainsi que directeur exécutif du Centre de génomique et politiques du Département de génétique humaine de l’Université McGill. Il est également membre associé du Département d’études sur l’équité, l’éthique et les politiques, de la Division de médecine expérimentale et de la Faculté de droit de l’Université McGill. Ses recherches portent sur les dimensions juridiques, éthiques et politiques de la recherche en santé et des soins cliniques, et en particulier sur les biobanques, le partage de données, la responsabilité professionnelle et l’utilisation des nouvelles technologies (p. ex. les applications mhealth, WGS, WES) dans un contexte clinique et de recherche. Son travail est de nature interdisciplinaire et conjugue des perspectives issues du droit, de l’éthique, de la bio-informatique, de la génomique et des politiques publiques. Il intervient fréquemment sur diverses questions cruciales et d’actualités liées aux soins de santé et aux biosciences. Il a participé à plus de 150 conférences, réunions et symposiums internationaux et a partagé son expertise avec des universités, des comités d’éthique de la recherche et des cabinets d’avocats. Le professeur Zawati a publié un livre (Reciprocity in Population Biobanks, Academic Press 2021), 18 chapitres de livres et plus de 75 articles évalués par des pairs dans des publications majeures telles que Nature Reviews Genetics, le Journal de l’Association médicale canadienne, et The Journal of Law and the Biosciences. En 2015, il a reçu la bourse Queen Elizabeth II Diamond Jubilee, comprenant un séjour à l’Université d’Oxford, et a été nommé délégué de la Société royale du Canada pour le Symposium international des Jeunes professionnels de l’année de l’IAP. En 2021, M. Zawati a reçu une bourse de carrière Junior 1 du FRQS.
https://www.manhzawati.com/
Le Comité de formation et d’éducation (CFE) a pour but d’aider le Réseau de cellules souches à élaborer et à mettre en œuvre un programme de formation en médecine régénératrice destiné à faire en sorte que les travailleurs hautement qualifiés (THQ) soient capables de se mesurer à la concurrence dans l’économie du savoir du Canada et qu’ils possèdent les compétences nécessaires pour travailler dans les laboratoires de médecine régénératrice et les entreprises de biotechnologie d’aujourd’hui et de demain.
Nika Shakiba, présidente, professeure adjointe, Université de la Colombie-Britannique
La Dre Nika Shakiba est professeure adjointe à l’école d’ingénierie biomédicale (SBME) de l’Université de la Colombie-Britannique et chercheuse distinguée Allen. Son programme de recherche (https://shakiba.bme.ubc.ca) repose sur l’utilisation d’une approche combinée des systèmes et de la biologie synthétique pour l’ingénierie et la rétro-ingénierie du rôle de la concurrence cellulaire dans les systèmes de cellules développementales et de cellules souches. Avant de se joindre à l’école SBME, Nika était boursière postdoctorale au Département de génie biologique du Massachusetts Institute of Technology et a obtenu son doctorat en génie des cellules souches sous la supervision du Dr Peter Zandstra à l’Institut des biomatériaux et du génie biomédical (Université de Toronto). Nika croit beaucoup à la sensibilisation et au mentorat. Au-delà de ses recherches et de son enseignement, elle est passionnée par l’équité dans les ressources de mentorat et l’accès aux conseils grâce à son dernier projet, Advice to a Scientist (https://advicetoascientist.com/).
Harold Atkins, M.D., médecin, Programme de transplantation et de thérapie cellulaire de l’Hôpital d’Ottawa; professeur agrégé de médecine, Université d’Ottawa; scientifique au Centre pour la recherche innovante sur le cancer (CHI)
Il a obtenu son baccalauréat en sciences médicales et son diplôme en médecine de l’Université d’Ottawa, puis a effectué une année d’internat par rotation à l’Hôpital général de Victoria, en Colombie-Britannique. Il a également suivi une formation spécialisée en médecine interne à l’Université d’Ottawa. Enfin, il a obtenu des bourses cliniques et de recherche en hématologie, en greffe de cellules souches et en hématologie expérimentale pour lesquelles il a étudié à l’Université de Washington et à l’Institut ontarien de recherche sur le cancer.
Il se spécialise en greffe de cellules souches hématopoïétiques et a été le fer de lance de l’utilisation de la greffe de cellules souches pour la réparation immunitaire afin de traiter les patients atteints de maladies auto-immunes graves, notamment la sclérose en plaques, la sclérodermie, la myasthénie grave et autres. Les résultats d’un essai utilisant la greffe autologue de cellules souches hématopoïétiques pour traiter la sclérose en plaques ont été publiés dans le Lancet en 2016. Il a mené un essai clinique explorant le rôle de la greffe de cellules souches hématopoïétiques dans la prévention du rejet d’une greffe d’organe. Il est membre d’un consortium pancanadien financé par BiocanRx dont l’objectif est de faciliter et d’améliorer l’accessibilité de nouveaux lymphocytes T récepteurs d’antigènes chimériques pour le traitement des cancers hématologiques. Il a reçu le prix Dr Michel Chrétien de l’OHRI pour l’année 2016, le prix Till et McCulloch du Réseau de cellules souches en 2017 et a été co-récipiendaire du Prix pour l’ensemble des réalisations de la Société canadienne du sang en 2019.
Jessica Esseltine, professeure adjointe, Université Memorial de Terre-Neuve
J’ai grandi dans une petite ville du sud-ouest de l’Ontario rendue célèbre pour avoir tué Jumbo l’éléphant. J’ai complété la majeure partie de ma formation à l’Université Western. J’ai découvert les cellules souches pluripotentes assez tard dans ma formation et je suis tellement reconnaissante d’avoir trouvé ma passion scientifique. Depuis que j’ai déménagé dans la belle province de Terre-Neuve, je m’attaque à la façon dont les cellules communiquent entre elles pendant la spécification de leur destin. Avec le soutien du Réseau de cellules souches, j’utilise des CSPi dérivées de patients pour comprendre les maladies cardiaques héréditaires à Terre-Neuve. Mon équipe utilise des techniques de pointe en biologie cellulaire et moléculaire, y compris le génie génétique CRISPR-Cas9 des cellules souches pluripotentes et multipotentes, l’imagerie à haute résolution, la culture de cellules souches et d’organoïdes 3D.
May Griffith, professeure, Département d’ophtalmologie, Université de Montréal, Canada, travaillant au Centre de recherche de l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont
May est titulaire de la Chaire de recherche du Canada en biomatériaux et cellules souches en ophtalmologie et de la Chaire de recherche de la Fondation Caroline Durand en thérapie cellulaire de l’œil. Elle est actuellement directrice de l’Axe Cornée et segment antérieur du Réseau de recherche en santé de la vision du Québec. May est connue pour ses travaux pionniers du laboratoire au chevet du patient en médecine régénératrice translationnelle et en régénération tissulaire in situ. Dans le cadre d’un essai clinique en Suède, elle a dirigé une équipe multinationale et interdisciplinaire responsable de la conception et des essais cliniques réussis pour les premiers implants cornéens biosynthétiques au monde qui ont favorisé la régénération du tissu cornéen humain et des nerfs. Les implants sans cellules ont stimulé les propres cellules des patients à migrer dans la matrice, à proliférer et à se différencier en néo-cornées. L’équipe a ensuite réalisé un deuxième essai clinique avec des implants cornéens biosynthétiques contenant un réseau de polymères suppresseurs d’inflammation sur des patients à haut risque. Plus récemment, May et son équipe ont développé un hydrogel liquide synthétique, biocompatible et adhésif (LiQD Cornea) pour réparer les perforations cornéennes en remplacement de la colle cyanoacrylate toxique. Le produit LiQD Cornea est appliqué sous forme liquide, mais adhère rapidement et gèle dans les défauts du tissu cornéen. Ensuite, sa similitude au niveau moléculaire avec un cadre tissulaire naturel favorise la régénération tissulaire, traitant efficacement les perforations cornéennes sans qu’une transplantation soit nécessaire. May poursuit ses recherches basées sur les biomatériaux pour la régénération de la cornée et de la rétine, ainsi que sur l’angiogenèse, en collaboration avec d’autres chercheurs.
Matthew Hildebrandt, chef des produits, STEMCELL Technologies
Matthew Hildebrandt est chef des produits chez STEMCELL Technologies à Vancouver pour les produits qui soutiennent la recherche sur les cellules souches pluripotentes humaines. Après son doctorat en oncologie expérimentale de l’Université de l’Alberta en 2014, il s’est joint au laboratoire du Dr James Ellis à l’hôpital pour enfants (SickKids) de Toronto en tant que boursier de recherche postdoctoral où il a commencé à travailler avec des cellules souches pluripotentes. Pendant son séjour à Toronto, il a participé à plusieurs ateliers du RCS tenus lors des réunions Till et McCulloch qui l’ont aidé à faire la transition vers un poste dans l’industrie. Il consacre maintenant du temps en tant que bénévole du RCS pour soutenir la prochaine génération de stagiaires.
Samer Hussein, professeur agrégé, Université Laval; chercheur, Division d’oncologie, Centre hospitalier universitaire (CHU) de Québec – Centre de recherche de l’Université Laval
Le Dr Samer Hussein est professeur adjoint et chercheur à l’Université Laval et au Centre de recherche sur le cancer qui lui est affilié. Le Dr Hussein a obtenu son doctorat en sciences neurologiques à l’Université McGill, à Montréal, au Canada; et sa formation postdoctorale à l’Université d’Helsinki, en Finlande, puis à l’Institut de recherche Lunenfeld-Tanenbaum, à Toronto, au Canada. Il a publié des travaux précurseurs dans le domaine de la reprogrammation démontrant plusieurs résultats clés sur la façon dont la reprogrammation des cellules souches pluripotentes induites affecte l’état de la chromatine, la stabilité génétique et l’expression génique de cellules subissant ce processus de changement induit de la fonction cellulaire. Son équipe se concentre maintenant sur la compréhension des fondements moléculaires qui régissent la décision du sort des cellules souches au cours du développement et dans le cancer. Ils utilisent plusieurs approches de bioinformatique et de séquençage, telles que le séquençage de l’ARN sur de grandes longueurs, et des modèles de différenciation des cellules souches, tels que les organoïdes cérébraux humains et les modèles d’invasion des cellules souches de gliome, pour comprendre les mécanismes moléculaires et les interactions fonctionnelles des ARN non codants longs au cours du développement et du cancer.
Golnaz Karoubi, scientifique et chercheuse principale, Toronto General Hospital Research Institute; professeure adjointe, University of Toronto
Golnaz Karoubi est scientifique et chercheuse principale au Toronto General Hospital Research Institute (TGHRI, University Health Network). Elle est professeure adjointe au Département de médecine de laboratoire et de pathobiologie ainsi qu’au Département de génie mécanique de l’Université de Toronto. Elle a obtenu son doctorat en sciences appliquées et génie à l’Université de Toronto en 2006 et s’est jointe au programme de médecine régénératrice pulmonaire du Département de recherche clinique de l’Université de Berne, en Suisse, en tant que boursière postdoctorale. Elle est restée en 2008 à titre de chef d’équipe pour diriger les travaux de science fondamentale et translationnelle liés à la médecine régénératrice pulmonaire jusqu’en 2012. À la fin de 2012, elle s’est jointe à l’équipe du Dr Tom Waddell au TGHRI en tant qu’associée scientifique principale. Elle a été nommée scientifique adjointe au TGHRI en novembre 2019 et professeure adjointe au Département de médecine de laboratoire et de pathobiologie en juillet 2020. Elle a subséquemment été nommée scientifique au TGHRI en avril 2023. Ses intérêts de recherche comprennent l’élaboration d’approches pratiques pour le traitement des maladies des poumons et des voies respiratoires. Ses études concernent principalement : (1) la régénération des voies respiratoires; (2) l’utilisation des cellules des voies respiratoires dérivées de cellules souches pour des applications d’ingénierie tissulaire; et (3) les thérapies cellulaires pour les maladies pulmonaires en phase terminale.
Andrew Pepper, professeur adjoint, Université de l’Alberta
En 2018, le Dr Pepper a été recruté au Département de chirurgie de la Division de la recherche chirurgicale de l’Université de l’Alberta à titre de professeur adjoint. Son laboratoire à l’Institut du diabète de l’Alberta examine les mécanismes sous-jacents qui régissent la survie et la fonction des cellules bêta pancréatiques, dans le but ultime de développer et d’affiner des thérapies cellulaires qui pourraient devenir un traitement universel pour un plus large éventail de personnes atteintes de diabète de type 1. Le Dr Pepper a publié plus de 40 manuscrits et 4 chapitres de livres liés à la biologie des îlots, à l’immunologie et à la greffe de cellules bêta. Il est actuellement titulaire d’une chaire de recherche canadienne sur les thérapies cellulaires pour le diabète et a reçu des fonds du Réseau de cellules souches, de la FRDJ, de MITACS, des IRSC, de la FCI-FLJE, d’Alberta Innovates, du Fonds Nouvelles frontières en recherche, de la Fondation albertaine du diabète, de la Fondation des hôpitaux universitaires et du Programme national de recherche en transplantation du Canada.
Terry Sachlos, directeur, Stem Cell Engineering Lab, York University; professeur adjoint, York University
Terry Sachlos est directeur du laboratoire d’ingénierie des cellules souches de l’Université York et professeur adjoint au Département de génie mécanique de la Lassonde School of Engineering de l’Université York à Toronto. Il est également directeur associé du programme des entrepreneurs en sciences et en technologie Bergeron et membre du programme d’études supérieures du Département de biologie de l’Université York. Ses recherches s’inscrivent dans le domaine de la médecine régénératrice et visent plus particulièrement à élucider les interactions entre les cellules souches et la matrice extracellulaire de la niche des cellules souches hématopoïétiques et leucémiques qui déterminent le devenir des cellules souches, et à développer des techniques d’impression en 3D de moelles osseuses vascularisées pour des applications de thérapies cellulaires et de criblage de médicaments. Avant de se joindre à l’Université de York, il a fait son doctorat à l’Université d’Oxford et a mené des recherches postdoctorales à l’Université Harvard, au MIT et à l’Université McMaster. Il est l’auteur de plusieurs articles évalués par des pairs – dont un publié dans la prestigieuse revue Cell – ont recueilli collectivement plus de 3 000 citations. Terry est un entrepreneur infatigable qui a déposé huit demandes de brevet et cofondé plusieurs jeunes entreprises pour commercialiser ses recherches. Les résultats de ses recherches sont également à l’origine d’un essai clinique visant à réorienter la thioridazine, un médicament antipsychotique bien connu, pour en faire un nouveau médicament contre la leucémie. Ses recherches sont actuellement soutenues par le CRSNG et les IRSC.
L’objectif du comité de communication des stagiaires (TCC) du SCN est de contribuer au développement et à la prestation du programme de formation du SCN pour les stagiaires de la communauté des cellules souches et de la médecine régénérative.
Morten Ritso, président, chercheur postdoctoral, University of British Columbia
Morten est chercheur postdoctoral au laboratoire de Fabio Rossi à l’Université de la Colombie-Britannique. Il étudie comment les populations de cellules immunitaires, stromales, souches et progénitrices communiquent entre elles pour coordonner la réparation et la régénération des muscles cardiaques et squelettiques. Morten a été un membre actif d’équipes de concertation avec le public et de comités d’étudiants, et a participé à des événements StemCellTalks ainsi qu’à des concours de commercialisation scientifique. Il aime les concerts de musique, le ski, la randonnée et le vélo.
Laura Stankiewicz, vice-présidente, doctorante, University of British Columbia
Laura Stankiewicz est doctorante en génie biomédical à l’Université de la Colombie-Britannique. Ses recherches visent à comprendre comment les lymphocytes T se développent dans le thymus humain et comment cette compréhension pourrait être utilisée pour fabriquer en laboratoire des lymphocytes T modifiées capable de tuer les cellules cancéreuses. Laura s’est jointe au CCS parce qu’elle est passionnée par l’idée d’établir entre les scientifiques et les ingénieurs un même langage pour mieux mettre en commun leurs compétences et expertises respectives. Elle estime qu’enseigner aux jeunes chercheurs à communiquer efficacement leurs travaux favorisera l’application clinique des thérapies cellulaires et elle est impatiente d’organiser des ateliers pour aider les stagiaires à acquérir ces compétences.
Nevicia Case, University of Alberta
Nevicia est boursière postdoctorale à la Faculté de droit de l’Université de l’Alberta, où elle travaille sous la supervision d’Ubaka Ogbogu. Ses recherches cartographient et analysent les politiques et la réglementation qui encadrent l’application clinique et l’autorisation de mise sur le marché des produits et thérapies de médecine régénératrice. Nevicia a initialement reçu une formation en sciences cognitives et a mené ses recherches de deuxième et de troisième cycles en neurologie et en psychiatrie. Elle est passionnée par l’impact que peuvent avoir les sciences médicales sur les patients et la société. En reconnaissance de son implication relative à plusieurs communautés et initiatives au-delà du monde universitaire, l’Alberta Council for Global Cooperation lui a décerné en 2023 le prix Top 30 Under 30. Pour se détendre, elle pratique l’haltérophilie et le piano.
Fanny-Meï Cloarec-Ung, Université de Montréal
Fanny-Meï est doctorante en biologie moléculaire à l’Institut de recherche en immunologie et en cancérologie de l’Université de Montréal. Ses recherches sur les mutations associées au vieillissement dans l’hématopoïèse clonale visent à comprendre les trajectoires moléculaires et cellulaires qui peuvent déclencher des syndromes myélodysplasiques et leucémiques. En dehors du laboratoire, elle aime voyager, faire de la randonnée, de la photographie et découvrir de nouveaux mets.
Amelinda Firdauzy, Simon Fraser University
Amelinda en est à sa deuxième année de maîtrise en sciences biologiques à l’Université Simon Fraser. Au laboratoire, iel étudie, sous la direction de Lisa Julian, une maladie génétique rare appelée sclérose tubéreuse de Bourneville (STB), qui est causée spécifiquement par la mutation du gène tubérine (TSC2). L’objectif de la recherche d’Amelinda est d’établir le premier modèle cellulaire humain des tubercules corticaux, qui constituent un exemple de manifestation de la STB dans le cerveau et qui sont à l’origine de l’épilepsie associée à la STB. Ce modèle permettra de mieux comprendre le développement de la population de cellules anormales géantes similaires à des cellules souches qui sont observées dans les lésions cérébrales épileptiques des patients atteints de STB. En dehors de ses recherches, il n’est pas rare de trouver Amelinda en train de s’agripper à des rochers synthétiques dans un centre d’escalade de bloc.
Jules Granet, étudiant au doctorat, Université McGill
Jules est étudiant au doctorat au laboratoire de Natasha Chang à l’Université McGill. Son projet vise à améliorer les connaissances sur la façon dont l’autophagie contribue à la détermination des fonctions régénératrices du destin des cellules souches musculaires dans des conditions saines et dans le contexte de la dystrophie musculaire de Duchenne. En dehors du laboratoire, il aime voyager pour découvrir de nouveaux endroits et de nouveaux mets, regarder des films et passer du temps avec des amis.
Courtney Irwin, University of Toronto
Courtney est étudiante à la maîtrise au programme de médecine de laboratoire et de pathobiologie de l’Université de Toronto et travaille sous la supervision de Karun Singh au University Health Network. Les travaux de Courtney visent à mieux comprendre l’effet des gènes associés au trouble du spectre de l’autisme sur le développement du système nerveux sensoriel à l’aide de modèles 3D de cellules souches. Lorsqu’elle n’est pas au laboratoire, on peut généralement la trouver en train de penser à ses travaux de laboratoire, d’assister à un concert, de s’aventurer à la pâtisserie ou de passer du temps avec son chat Wren.
Holly Jiogo, Université McGill
Holly est étudiante à la maîtrise en génétique humaine. Elle travaille sous la direction de Colin Crist, à l’Université McGill. Ses travaux de recherche visent à découvrir comment la dynamique des granules d’ARN peut contribuer au potentiel de régénération des cellules souches musculaires. Holly est également une fervente partisane de l’équité, de la diversité et de l’inclusion dans les STIM, et croit que la communication et la sensibilisation scientifiques inclusives peuvent aider à combler le fossé entre les communautés qui participent plus traditionnellement aux activités scientifiques et celles qui le font moins (pour le bien de tous et de toutes!). Lorsqu’elle n’analyse pas des échantillons au microscope, elle ne dédaigne pas lire un bon livre, écouter des podcasts ou goûter aux plaisirs de la gastronomie.
Ahmed Kabil, University of British Columbia
Ahmed Kabil est doctorant au centre de recherche biomédicale de l’Université de la Colombie-Britannique. Il a obtenu un baccalauréat avec mention haute distinction en sciences appliquées à l’université de Toronto. Les recherches d’Ahmed visent à comprendre comment le système immunitaire est sculpté au cours du développement (en particulier les cellules lymphoïdes innées du groupe 2 [CLI2]) et comment les expositions périnatales aux agents microbiens entraînent des modifications permanentes de la réponse immunitaire aux maladies. Il travaille à la mise au point de plusieurs outils génétiques sophistiqués qui pourraient permettre pour la première fois de surveiller l’émergence, le développement et le destin des CLI tout au long de la vie et d’évaluer comment elles interagissent avec un éventail de maladies animales. Ahmed croit ardemment aux vertus du mentorat ainsi qu’à la vulgarisation et à la communication scientifiques. Au-delà de ses recherches, il aime enseigner et se passionne pour le mentorat. Pendant ses temps libres, il aime jouer au football.
Oreoluwa Kolade, University of Toronto
Oreoluwa est un étudiant au doctorat passionné par la médecine régénératrice, l’ingénierie tissulaire et l’apprentissage automatique. Il s’intéresse actuellement dans ses recherches à l’utilisation des cellules stromales mésenchymateuses à des fins thérapeutiques et, en particulier, aux défis que pose la fabrication des cellules. Outre ses recherches, Oreoluwa se consacre à créer des liens entre le milieu universitaire et l’industrie et souhaite mettre en place des ateliers destinés aux étudiants des cycles supérieurs afin de combler le fossé entre ces deux milieux. En dehors de ses activités universitaires, Oreoluwa se passionne pour les sports, notamment pour la boxe, les arts martiaux mixtes et la Formule 1. L’enthousiasme avec lequel il se consacre à ses études et à ses intérêts personnels lui a donné une vision équilibrée de la vie et a renforcé sa détermination à réussir.
Coulter Montague Szakaly, étudiant en maîtrise, University Health Network
Coulter est à sa deuxième année de maîtrise en médecine de laboratoire et en pathobiologie à l’Université de Toronto. Il étudie sous la direction du Dr Michael Laflamme au University Health Network. Sa recherche a pour but de concevoir une nouvelle architecture de bioréacteur pour la production et la maturation à grande échelle de cardiomyocytes dérivés de cellules souches pluripotentes humaines. En dehors du laboratoire, il aime lire, faire de la plongée autonome et de la planche à neige, et jouer au hockey. Il cherche aussi constamment de nouvelles façons de promouvoir la communication scientifique auprès des chercheurs de tous les niveaux.
Haochen Sun, University of Calgary
Haochen a obtenu son baccalauréat en biologie humaine et en immunologie à l’Université de Toronto. Il a ensuite décidé de poursuivre des études de maîtrise en génie biomédical au laboratoire Krawetz de l’Université de Calgary. Son projet vise à utiliser des cellules souches mésenchymateuses dermiques humaines pour traiter les lésions du cartilage chez la souris. L’objectif est de déterminer si les cellules souches générées à partir de bioréacteurs ou de flacons de culture tissulaire statique peuvent toutes deux favoriser la réparation du cartilage. En dehors de son travail au laboratoire, il aime faire du sport, écouter de la musique et s’initier à de nouvelles langues.
Parisa Varshosaz, Université Laurentienne
Parisa est doctorante au programme des sciences biomoléculaires et travaille sous la direction d’Alexander Moise à la Division des sciences médicales de l’École de médecine du Nord de l’Ontario et à l’Université Laurentienne. Ses recherches portent sur le rôle et la régulation de la signalisation de l’acide rétinoïque (AR) au cours du développement crânien. Les travaux menés par Parisa en collaboration avec Maureen Kane (U. of Maryland), Paul Trainor (Stowers Institute) et Andrew Wilkie (Oxford University) ont révélé que l’acide rétinoïque est essentiel à la différenciation des cellules mésenchymateuses crâniennes en ostéoblastes de l’os calvarial. En outre, les mutations qui influent sur les niveaux d’acide rétinoïque contribuent à la pathogenèse des craniosténoses, un groupe de troubles congénitaux. La thèse sur laquelle elle travaille actuellement porte sur les voies d’autorégulation qui façonnent la signalisation de l’acide rétinoïque par rétroaction et en réponse à la signalisation YAP. Dans ses études, Parisa utilise un large éventail de techniques de biologie moléculaire et d’édition génomique pour comprendre le rôle critique de la signalisation de l’acide rétinoïque dans la différenciation des cellules progénitrices en ostéoblastes et ostéocytes. Elle se réjouit de faire partie du Comité des communications des stagiaires du RCS, parce que cela lui permettra non seulement d’apprendre au contact de plusieurs chefs de file du domaine des cellules souches, mais aussi d’aider de jeunes scientifiques à améliorer de manière tangible leurs compétences et à mener des carrières scientifiques gratifiantes.
Tyler Wenzel, boursier postdoctoral, Université de Saskatchewan
Tyler est un boursier postdoctoral qui s’emploie à mettre sur pied une installation de recherche sur les cellules souches et la médecine régénératrice pour l’Université de la Saskatchewan. Sa recherche, dirigée par Darrell Mousseau et la Dre Jane Alcorn, est très multidisciplinaire, couvrant un large éventail de sujets tels que l’homéostasie cérébrale, la régénération des tissus du système nerveux central, l’étiologie des maladies cérébrales et intestinales, la pharmacocinétique et l’axe intestin-cerveau. Ses recherches visent à mettre au point de meilleurs traitements pour les maladies neurodégénératives et inflammatoires de l’intestin. Il est particulièrement passionné par l’élaboration de meilleurs modèles de ces maladies humaines et l’exploitation du potentiel thérapeutique et pharmacologique des organoïdes et des cellules souches dont ils sont dérivés. Avant d’entreprendre une carrière scientifique, il était professeur de sciences et de mathématiques au secondaire, et il est aujourd’hui ravi de pouvoir mettre son expérience et sa passion pour l’enseignement au service du Comité des communications des stagiaires. Il croit fermement que les cellules souches sont essentielles pour améliorer la qualité de vie de nombreuses personnes dans le monde et il est heureux de participer au développement de cette technologie. Dans ses temps libres, il fait la randonnée et du ski alpin, assiste à des concerts, pratique la photographie et produit des balados et des vidéos de communication scientifique.
Fereshteh Sadat Younesi, doctorante, University of Toronto
Fereshteh est étudiante au doctorat en sciences biomédicales à la Faculté de médecine dentaire de l’Université de Toronto. Elle travaille sous la direction d’un remarquable chef de file scientifique, Boris Hinz, à l’hôpital St. Michael. Ses recherches visent à élaborer des stratégies destinées à stimuler (ou maintenir) le potentiel de régénération des cellules stromales mésenchymateuses (CSM) par la manipulation de la réponse mécanique et de la mémoire des CSM. Elle cherche plus précisément à comprendre comment les facteurs épigénétiques modifient le comportement des CSM en réponse à l’environnement de plastique rigide largement utilisé pour la culture des CSM de donneurs une fois isolées. En dehors du laboratoire, elle aime réfléchir à des problèmes scientifiques, explorer de nouveaux endroits, faire de la randonnée, écouter de la musique persane et lire de la poésie persane. Récemment, elle s’est mise au défi d’apprendre des instruments de musique de la famille du setâr. Elle est ravie de faire partie du CCS, puisque cela lui permettra à la fois d’aider des étudiants des cycles supérieurs à affiner leurs compétences et à atteindre leurs objectifs de carrière, et d’acquérir elle-même de nouvelles compétences.