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Tim Caulfield, LL.B., LL.M., FRSC, FCAHS

Professeur, Faculté de droit et School of Public Health; et directeur de la recherche, Health Law Institute, Université de l’Alberta

 

 

 

20 questions pour Tim Caulfield

1. Où êtes-vous né? Où avez-vous grandi?
Je suis né à Cape Cod et j’ai grandi à Mystic, au Connecticut. J’ai fait mes études secondaires ici, au Canada, dans la région d’Edmonton, et je me considère donc comme un Canadien.

Mon père est ingénieur-physicien et il travaillait dans le Nord. Il a donc fait venir notre famille au Canada et nous nous sommes installés à Edmonton, la grande ville la plus près de son lieu de travail. Il y a une grande différence entre Cape Cod, Mystic, au Connecticut et Edmonton, en Alberta. Je pense que ça a été un choc pour ma mère!

2. Où avez-vous fait vos études?
J’ai fréquenté l’école secondaire polyvalente Salisbury à Sherwood Park, puis j’ai fait mon baccalauréat en sciences à l’Université de l’Alberta.

J’ai toujours été fasciné par la science et j’ai également été attiré par le monde politique. J’ai décidé de m’orienter vers le droit dans l’espoir de combiner mes intérêts.

Et comme pour beaucoup de stagiaires, ma vie a changé parce que j’ai eu de grands mentors. Lorsque je suis entré à la faculté de droit de l’Université de l’Alberta, j’ai rencontré des personnes qui travaillaient avec l’Institut du droit de la santé (Health Law Institute) et c’est comme si une lumière s’était allumée. C’était vraiment l’un de ces rares moments de ma vie où je peux dire que tout est devenu très clair et que j’ai su avec certitude que c’était ce que je voulais faire. Honnêtement, je me sens très chanceux car je ne pense pas que cela arrive à tout le monde. Je suis arrivé à l’Institut et j’ai tout simplement su que c’était ce que je voulais faire de ma vie.

Mais ce qui est probablement encore plus important, c’est que j’ai eu des mentors, quelque chose que j’ai essayé de reproduire pour d’autres tout au long de ma vie. Cela m’a permis de réaliser presque immédiatement ce rêve. Parmi ces personnes, il y avait la juge Ellen Picard, Gerald Robertson et plus tard, Bartha Maria Knoppers.

Très tôt, j’ai eu des mentors fantastiques et cela a été déterminant pour ma carrière. J’ai fait une maîtrise en droit à l’Université Dalhousie et mon plan initial était de suivre la voie plus conventionnelle de professeur de droit – enseigner, exercer le droit de la santé d’une manière très traditionnelle, publier des articles de revue juridique, etc. Mais mon premier emploi universitaire a été de travailler avec Bartha (Knoppers) et son impact en tant que mentor a été très important pour moi. Elle mène de grands projets interdisciplinaires et elle m’a tout de suite fait prendre conscience des possibilités qui m’étaient offertes et du fait que je pouvais combiner mes passions – faire du travail empirique et travailler en étroite collaboration avec des scientifiques – et emprunter une voie moins conventionnelle.

Bartha est l’une des premières juristes, non seulement au Canada mais aussi à l’échelle internationale, à avoir défendu l’approche interdisciplinaire. Elle a défendu l’idée que non seulement les juristes, mais aussi les sociologues, les anthropologues, les artistes – quelle que soit la discipline – peuvent tous être des partenaires actifs au sein d’une équipe plus large. C’est un principe que le RCS a également adopté très tôt en tant qu’institution et il a été un chef de file mondial en soutenant les approches de recherche interdisciplinaire.

Lire l’entrevue complète ici.

Publié juin 2021.