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Bartha Knoppers, O.C, O.Q, PhD

Professeure, Centre de génomique et politiques, Université McGill

 

 

 

20 questions pour Bartha Knoppers

1. Où êtes-vous née ? Où avez-vous grandi ?
Je suis née à Hilversum, une localité tout près d’Amsterdam, aux Pays-Bas. J’étais la quatrième de six enfants. Ma famille et moi sommes arrivés en Amérique du Nord en 1955, sur l’un de ces grands bateaux d’immigrants. Même si je n’étais qu’une enfant, je me souviens du bateau, car c’est sur ce bateau que j’ai fêté mon anniversaire. Les Hollandais fêtent les anniversaires en grand, et je me souviens de la taille du gâteau — il semblait si gros, mais j’étais si petite ! Je me souviens du bateau et du débarquement à New York. Nous avions de la famille là-bas. Nous avons ensuite tous pris l’avion pour Edmonton, en Alberta. Mon père était un ministre religieux et il avait été appelé par l’église à exercer à Edmonton. Nous vivions en périphérie d’Edmonton, dans un quartier appelé Beverly. Certaines routes n’étaient pas encore pavées et il manquait encore des trottoirs. Mais les gens avaient construit eux-mêmes l’église, ainsi qu’une école et le presbytère qui l’accompagnaient. Le quartier dans lequel nous vivions comptait de nombreux immigrants venus de partout — des Pays-Bas, mais aussi des gens d’Ukraine, d’Allemagne, d’Irlande et de bien d’autres pays.

2. Où avez-vous étudié ?
Après l’école secondaire, je suis allée au Calvin College, aux États-Unis. J’ai eu quelques histoires là-bas, en protestant contre la guerre du Vietnam. J’aimais le théâtre et la littérature — le droit ne m’intéressait pas à l’époque. J’ai fini par être à court d’argent, même si j’acceptais des emplois à temps partiel, comme celui de serveuse, ce qui m’a permis de mieux connaître la nature humaine. J’ai fini par rentrer au Canada et j’ai terminé mon baccalauréat à l’Université McMaster à Hamilton, en Ontario. Je suis ensuite retournée à Edmonton et j’ai fait ma maîtrise à l’Université de l’Alberta, en littérature comparée. J’ai commencé à travailler sur mon doctorat, en me concentrant sur la poésie des Caraïbes et du Québec. Je cherchais à savoir comment la colonisation avait influencé au fil du temps la façon dont les différentes cultures s’exprimaient, au moment où elles ont fait la transition de la colonisation vers l’indépendance et créaient leur propre littérature.

Lire l’entrevue complète ici.

Publié  juillet 2021.