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Les nouveaux foies désormais accueillis à bras ouverts: Étude ouverte de validation de principe pour évaluer la tolérance des cellules souches hématopoïétiques autologues dans la greffe allogénique.

Dr Harold Atkins, M.D., FRCPC, l’Hôpital d’Ottawa

Dr Gary Levy, M.D., ARLAT, FRCPC, Réseau universitaire de santé

 

 

 

 

Les greffes de foie sauvent des vies, purement et simplement. Cependant, elles condamnent aussi les receveurs à une consommation de médicaments immunosuppresseurs à vie, empêchant l’organisme de rejeter ce nouvel ajout étranger. Ces médicaments entrainent une plus grande susceptibilité à un éventail de maladies, incluant le diabète, les maladies cardiovasculaires, le cancer, les maladies ou infections des reins, toutes susceptibles de diminuer l’espérance de vie du patient nouvellement sauvé. Nous supposons évidemment que la greffe a fonctionné et que le corps n’a pas rejeté catégoriquement le nouvel organe.

Toutefois, il pourrait y avoir une autre solution, qui utiliserait les cellules souches du patient pour rééduquer le système immunitaire et lui permettre d’accepter le nouveau foie, rendant le rejet peu probable et le traitement immunosuppresseur inutile. L’objectif serait de prélever des cellules souches du sang du patient, d’utiliser la chimiothérapie pour s’attaquer à son système immunitaire, puis d’implanter les cellules souches afin de développer un nouveau système immunitaire qui accepterait le foie transplanté. Ce projet est un prolongement d’une recherche antérieure menée par Dr Harlold Atkins de l’Hôpital d’Ottawa, qui a découvert que ce même procédé pouvait soulager les patients souffrant de sclérose en plaques en
stoppant la progression de la maladie.

Dr Atkins s’allie désormais à Dr Gary Levy du Réseau universitaire de santé afin d’effectuer l’essai de cette nouvelle application, appelée l’essai « ASCOTT », qui impliquera 10 patients. En cas de succès, cette découverte révolutionnera le domaine de la transplantation d’organes solides et pourrait également devenir un traitement permettant de réduire le besoin d’une telle transplantation.

Le projet des Drs Atkins et Levy font parti du Programme des accords de recherche pour les essais cliniques qui distribuera 4,214 M$ en vue de six essais. Au total, 38 chercheurs (six chercheurs principaux et 32 cochercheurs) de 12 institutions et 50 stagiaires travailleront à ces essais, lesquels détermineront la sécurité et l’efficacité des nouveaux traitements à base de cellules souches pour les humains. Pour la toute première fois dans son histoire, le RCS offre du soutien aux essais cliniques. Ce programme appuie les essais des phases I et II qui offrent un potentiel de viabilité économique pour les systèmes de soins de santé et certains bénéfices pour les patients. Les essais financés porteront sur le spectre des troubles de santé, dont le traitement des maladies mortelles comme les chocs septiques, l’évaluation d’une thérapie à base de cellules souches pour le diabète et l’expansion des cellules souches du sang de cordon pour la greffe efficace et économique. Les travaux des chercheurs porteront aussi sur les domaines de l’infarctus aigu du myocarde, la transplantation hépatique et le diabète de type 1.

 

Pour plus d’information sur les résultats du financement de la recherche 2016 du Réseau de cellules souches, appuyez ici.